Le parcours du combattant

Le parcours du combattant

08/10/2018 2 Par Olivier

Nous repartons à deux aujourd’hui, en terminant à vélo le tronçon qui était conseillé en train. Quelques kilomètres sur la grande route, puis nous bifurquons sur une petite route qui contourne l’aéroport de la région, international tout de même ! Il semblerait que le trafic aérien soit stoppé le temps que nous passions, ce qui n’est pas désagréable !

Un peu plus loin, nous arrivons au niveau d’un pont qui est marqué en pointillés sur la carte. La question se posait de savoir si nous pourrions traverser, ou si nous aurions à faire un détour. Il s’avère que le pont est fermé aux voitures par un grand bloc de béton de chaque côté, mais que nous pouvons contourner avec nos vélos. Nous pouvons donc traverser la rivière sans problème.

Nous continuons sur une route d’agriculteurs parallèle à l’aéroport, et nous arrivons au niveau du deuxième obstacle, qui n’était pas prévu celui-ci. Il semblerait qu’une conduite d’eau ait éclaté en emportant la route avec elle. Nous devons donc traverser en portant les vélos pour rejoindre l’autre côté.

Le troisième obstacle du jour arrive assez rapidement après. Ce sont cette fois des coulées de boue qui ont envahi les champs d’oliviers aux alentours, mais aussi certaines portions de la route. Nous devons donc nous faufiler entre les grands roseaux au bord de la route et les flaques de boue collante. Nous réussissons à passer, mais nos vélos (et nous avec) sont bien redécorés.

Le reste de la matinée est plus calme, et nous rejoignons Élisabeth pour un bon pique-nique au bord de la mer.

Alors que nous sommes restés au niveau de la mer ce matin, nous prenons de la hauteur dès le début d’après-midi. Après quelques lacets sur la grande route, nous nous trouvons sur un chemin qui emprunte le tracé d’une ancienne voie ferrée. Le chemin en terre et graviers nous secoue bien, mais l’avantage de suivre la voie ferrée en terrain vallonné est de pouvoir grimper en pente douce.

La montée, souvent dans la forêt, nous offre malgré tout quelques beaux panoramas sur la côte.

Une fois l’ascension terminée, nous continuons sur une route plus fréquentée pendant quelques kilomètres. Puis nous retrouvons une autre portion de l’ancienne voie ferrée. Elle est cette fois aménagée comme une piste cyclable, ce qui est assez rare dans la région pour être souligné, même si le revêtement est bien chaotique, et que nous croisons une voiture sur cette portion.

C’est ensuite une belle descente qui s’offre à nous, encore sur la grande route, avant de terminer l’étape par une dernière ascension vers le village de San Calogero.

Nous retrouvons là Élisabeth pour prendre une glace après cette journée bien ensoleillée.

Le village étant construit à flanc de colline, il n’y a pas vraiment d’espace plat pour installer le camping-car. Nous décidons alors d’aller voir du côté du stade municipal, en espérant trouver une plateforme pour nous accueillir. Nous discutons avec l’entraîneur du club de foot, qui propose de nous laisser passer la nuit dans l’enceinte du lieu, en nous donnant accès aux toilettes et aux douches chaudes.
Nous avons donc tout ce qu’il faut pour passer une bonne nuit après une journée bien remplie !

Total distance: 70.79 km
Max elevation: 517 m
Min elevation: 1 m
Total climbing: 924 m
Total descent: -621 m