Ça s’arrose !

Ça s’arrose !

07/10/2018 8 Par Olivier

Alors que la pluie était tombée pendant la nuit ces derniers jours, elle fait cette fois son apparition au petit matin. Nous prenons donc le petit déjeuner dans le camping car, le temps que ça se calme.
Thomas décide de ne pas m’accompagner aujourd’hui, puisqu’il n’est pas bien équipé contre le mauvais temps. Et c’est donc en solitaire que je me mets en route, sous quelques rares gouttes encore présentes.

Mais le ciel se dégage progressivement, et je peux donc avancer tranquillement. L’itinéraire alterne entre des petites routes le long de la plage, et d’autres un peu plus en hauteur, pour éviter au maximum une grande route qui suit tout le littoral.

En fin de matinée, le ciel se couvre rapidement au-dessus de la mer, et je peux observer l’averse qui se rapproche dangereusement.

J’espère qu’elle passe soit devant soit derrière moi, mais alors que je m’apprête à descendre une série de jolis lacets, je ne peux échapper au déluge qui s’abat sur moi.

Je m’équipe donc des vêtements de pluie, et roule pendant quelques minutes sous celle-ci, mais elle passe rapidement, et je peux donc retrouver ma tenue classique et continuer à rouler au sec.

À midi, je retrouve mes parents pour le pique-nique à côté d’un grand cimetière qui domine la mer. Et pour terminer ce bon repas, j’ai droit à quelques pâtisseries siciliennes pour célébrer mon trente-deuxième anniversaire.

L’itinéraire de l’après-midi est assez semblable à celui du matin, avec des passages au bord de l’eau et d’autres sur les hauteurs, et des transitions des uns aux autres parfois bien raides !

À un moment donné, je me retrouve face à un panneau indiquant une route barrée à 500 mètres.  Je décide d’aller voir quand même, en espérant pouvoir me faufiler avec mon vélo. Mais je me retrouve alors devant une immense flaque qui fait toute la largeur de la route, et des buissons de chaque côté qui m’empêchent de la contourner. Je tente de lancer des cailloux pour estimer la profondeur, mais comme ils coulent sans que je sache jusqu’où, je décide finalement de faire demi-tour et de trouver une autre route pour contourner l’obstacle.

Le reste du trajet se déroule sans encombre, et le soleil s’étant définitivement imposé, je profite donc d’une belle après-midi entre les villages sur les collines et le bord de mer.

Je rejoins mes parents en fin de journée à la plage d’Amantea. L’itinéraire décrit la nécessité de prendre le train sur une trentaine de kilomètres à partir d’ici. Et il y a effectivement un peu plus loin un tunnel qui est interdit aux vélos. Plutôt que de prendre le train, je profite alors du camping-car pour effectuer ce tronçon, et nous avançons donc le long de la côte.

Nous passons la soirée dans un des rares restaurants ouverts de la région pour manger des pizzas, puis nous trouvons un emplacement en bord de plage pour passer la nuit dans le camion.

Total distance: 103.7 km
Max elevation: 196 m
Min elevation: 1 m
Total climbing: 1014 m
Total descent: -1044 m