Prémices du relief
La nuit au bivouac est bien calme, simplement agrémentée du bruit des bestioles qui viennent gratter autour de la tente, ou des sangliers, qui doivent se demander pourquoi je suis venu m’installer au milieu de leur terrain de jeu.
Je démarre la journée sous un grand ciel bleu, et sous un beau soleil, mais sans qu’il ne fasse trop chaud.
Je passe par des petits chemins dans la forêt, des petites routes de campagne, et quelques passages sur des routes un peu plus passantes. Je traverse à nouveau la Vltava, cette fois-ci sur un pont qui surplombe les rives abruptes de la rivière.
Je continue à jongler entre les deux tracés GPS et les panneaux d’itinéraires cyclables au bord de la route, mais globalement j’arrive à progresser vers le sud, même si je ne suis plus tout à fait au bord de la rivière.
Par moments, la route est tracée toute droite à travers les collines, et je subis donc un enchaînement de montées et de descentes, que mes cuisses sentent bien passer !
Je passe souvent dans les villages sans spécialement m’arrêter, mais certaines demeures méritent tout de même le coup d’œil !
En fin d’après-midi, je retrouve le cours de la rivière, mais c’est encore bien vallonné, car la belle piste cyclable est située au-dessus des falaises qui forment la rive.
Ce n’est que lorsque je me retrouve vraiment au bord de l’eau que je peux enfin apprécier un peu de plat.
Je termine la journée dans un camping, qui est aussi une base de loisirs nautiques sur un petit bras de la rivière.
Et pour finir, pour ceux qui ne l’ont pas encore lue, vous pouvez découvrir ma nouvelle interview par L’avertY ici.
Max elevation: 601 m
Min elevation: 353 m
Total climbing: 1212 m
Total descent: -1287 m
La première photo me fait penser au Monteynard…
Pas trop flippant, les sangliers autour de la tente ?
Effectivement, j’ai pensé aussi au Monteynard en prenant la photo, même s’il manque quelques montagnes autour.
Et pour les sangliers, je n’ai pas eu spécialement peur, j’avais juste l’impression d’être au milieu d’une basse-cour avec les bruits ! 🙂
Avec l’entrée prochaine en Autriche, ça va commencer à devenir sérieux au point de vue dénivelé. As-tu trouvé des itinéraires où la pente est moins raide, quitte à ce que la montée soit plus longue ? De manière à éviter de te retrouver confronté à la célèbre raffarinade : « Notre route est droite, mais la pente est forte » (http://www.topito.com/top-8-des-raffarinades-ou-phrases-cultes-de-jean-pierre-raffarin)
Bon courage !
Le tracé de l’EuroVelo est censé éviter les pentes trop importantes, mais j’imagine que ce n’est pas toujours possible… Aujourd’hui, j’ai eu pas mal de grosses montées et de grosses descentes.
J’espère que dans les Alpes ils savent tracer des routes autrement que droit dans la pente !