On s’en était fait une montagne

Après avoir passé une nuit bien revigorante au camping, nous repartons le long de la côte sous un fort vent d’ouest.

Il y a quelques jours, nous avions croisé un cycliste allemand (NdA : un peu enrobé quand même) qui faisait le même itinéraire que nous dans le sens inverse. Il nous avait averti d’une grande montée sur la fin de notre trajet, et c’est sur l’étape du jour que nous devons y passer.
Le vent n’aide pas vraiment notre avancée, mais nous parvenons en haut finalement assez rapidement, et le dérailleur d’Audrey fonctionne à merveille.
Il s’avère au final que la montée ne fait que 150 mètres de dénivelé, mais avec quand même quelques passages assez raides.

Une fois en haut, nous continuons ensuite sur ce plateau qui forme une avancée dans la mer, que nous pouvons apercevoir dans presque toutes les directions.

Sur la route, nous faisons une pause lorsque nous apercevons un panneau indiquant la présence de tombes de l’âge de bronze.
Mais après avoir déambulé dans la zone, nous n’avons vu que ce qui pourrait être un cercle de pierres, et deux ou trois minuscules collines qui dépassent du champ.

(NdA : mais on a quand même eu le temps de faire de jolies photos !)

Nous prenons le pique-nique derrière un bunker installé sur la plage, pour nous protéger du vent.
Et après une petite sieste, nous repartons de cette pointe, avec cette fois le vent dans le dos. On a l’impression de pouvoir avancer sans même avoir à appuyer sur les pédales !

Les lieux que nous traversons sont plus sauvages, et nous croisons également beaucoup moins de cyclistes que les jours précédents.
Mais l’itinéraire est toujours aussi agréable, même si nous avons parfois des surprises pour réussir à le suivre.

Nous reprenons le bivouac ce soir, en trouvant un abri dans une forêt, avant d’attaquer demain la dernière pointe qui nous sépare du Danemark.

Et si nous avons moins eu l’occasion de croiser des animaux sauvages depuis que nous sommes sur la côte (à part des mouettes), nous avons croisé en fin d’après-midi un faisan qui se promenait fièrement au bord de la plage.