Chez Wilfried et Krista

La connexion internet d’hier soir étant trop capricieuse, je n’ai pas réussi à mettre l’article en ligne.
Le voici donc aujourd’hui…

La nuit au bivouac a été bien reposante, l’endroit étant bien au calme, et la pluie étant partie se coucher dans d’autres contrées.
Je remonte donc sur mon vélo en pleine forme, et je rejoins l’itinéraire, qui fait le tour du Krakower See, au bord duquel j’ai passé la nuit. Je n’ai pas l’impression de bien avancer, puisqu’après 15 kilomètres parcourus, en montant dans une tour d’observation, je peux quasiment apercevoir l’endroit où j’ai dormi.

Mais je pars ensuite un peu plus vers l’est, et avec le vent dans le dos, j’avance maintenant bien plus rapidement, à travers une belle forêt.
J’aperçois deux beaux cerfs en train de manger, mais ils m’ont également repéré, et n’attendent pas que j’ai sorti mon appareil photo pour aller se cacher.

Je m’arrête à l’ombre des pins pour prendre le pique-nique, et je profite d’un beau tapis de mousse pour faire une bonne sieste.

Je rejoins ensuite la ville de Waren, située au bord du lac Müritz, le plus grand d’Allemagne.

Je fais une petite pause au bord du lac, pour profiter du beau soleil, mais il fait un peu trop frais à mon goût pour se baigner, et il y a encore un vent assez fort.

Je reprends la route, qui passe à nouveau à travers la forêt, puis continue sur des petites routes de campagne.

J’arrive à Bocksee, un petit village situé juste à côté du lac du même nom, et que j’ai repéré sur la carte comme lieu de bivouac potentiel.
Alors que je suis arrêté dans une impasse à la recherche d’un moyen de rejoindre le lac, le couple de retraités qui habite ici me propose de planter ma tente dans leur jardin. J’accepte bien volontiers leur offre, et je peux ensuite profiter d’une bonne douche dans le sous-sol de la maison.

Puis je suis invité à partager leur repas (et le jus de pommes du jardin !), et je fais donc connaissance avec Wilfried et Krista, âgés de 80 ans.
Il parle un peu anglais, elle parle un peu français, et en dépoussiérant mes rudiments d’allemand nous arrivons à communiquer, mais c’est quand même un peu compliqué d’avoir une vraie conversation.
Lorsque je lui apprends que je fais des photos, Wilfried propose de m’emmener à un joli point de vue à proximité. Nous allons donc ensemble au Bornsee, un lac qui est la source d’une rivière qui s’écoule jusqu’à Berlin, et qui peut être parcourue sur toute la longueur en canoë.

De retour chez eux, il me montre les photos d’un voyage à vélo en Espagne qu’il a fait avec un ami à lui il y a vingt ans.
Nous terminons la soirée en regardant les championnats d’Europe d’athlétisme à la télé, et en dégustant des pommes (du jardin, évidemment) séchées au soleil, les mêmes que celles que faisait ma grand-mère !

Et pour demain, Wilfried m’a proposé d’aller nager ensemble dans le Bornsee après le petit déjeuner !