Des hauts et des bas

En quittant le camping, je m’éloigne un peu de la mer pour passer dans les collines. Le soleil légèrement voilé m’accompagne pour découvrir les villages qui sont installés au milieu des plantations d’oliviers.

Et au gré des virages, je peux aussi apercevoir la mer bien bleue en contrebas.

Je rejoins ensuite une petite portion d’un itinéraire cyclable, ce que je n’avais pas vu depuis bien longtemps ! La Via Silente zigzague au milieu des collines sur une jolie petite route.
Et conformément à ce que m’avait annoncé Andrea hier, la fréquentation automobile est fortement réduite au sud d’Agropoli, et je profite donc de conditions optimales pour rouler.

Juste après une pause pour prendre le pique-nique, je passe le point culminant de la journée, avec une dernière montée particulièrement raide ! Puis je bascule dans la descente pour me diriger à nouveau vers la mer sur l’autre versant.

Dans la descente, je passe encore dans de jolis villages accrochés sur les collines.

Puis je rejoins la côte, qui abrite une route assez vallonnée. Je suis par moments au niveau de la plage, et par moments à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de l’eau.

Un passage en particulier est assez délicat avec la route qui est en train de progressivement s’effondrer. Elle a été partiellement refaite, mais en traçant droit dans la pente pour rattraper la différence d’altitude.

Je poursuis malgré tout mon chemin le long de la côte, en espérant trouver un endroit pour passer la nuit.
Le seul hôte Warmshowers de la région n’est pas disponible pour m’accueillir. Tous les sites internet des campings du coin m’indiquent que la saison est terminée et qu’ils sont fermés. Le relief abrupt ne me permet pas de trouver un lieu de bivouac. Et la nuit arrive rapidement… M’offrant néanmoins un superbe ciel accompagnant le coucher de soleil.

En avançant jusqu’à un village qui abrite plusieurs campings, j’espère en trouver au moins un ouvert. Et lorsque j’en aperçois un qui a sa grille ouverte et la lumière allumée, je pense avoir trouvé la perle rare. Mais il est bel et bien fermé. Il n’y a là que des employés qui travaillent sur les infrastructures.

L’un d’eux me propose alors comme solution d’aller dans un gîte un peu plus haut dans le village, et l’heure étant déjà bien avancée, je décide d’accepter sa proposition. Je dois encore grimper une pente bien raide pour y arriver, mais je suis soulagé d’avoir trouvé un toit pour la nuit, d’autant plus que quelques gouttes commencent à tomber.

Je profite donc d’un hébergement grand luxe par rapport à tout ce que j’ai connu sur mon périple, mais ce n’est pas désagréable !