Progression en terrain accidenté

Il fait encore un peu frais quand nous démarrons ce matin, et comme il est prévu que nous montions en altitude, nous devrions pouvoir trouver de l’air de plus en plus frais au fur et à mesure que nous avançons.

Après quelques kilomètres à longer la rivière, nous attaquons les choses sérieuses, avec dès la première montée une pente à 14% !

Le tracé redevient un peu plus raisonnable par la suite, mais nous sommes rapidement confrontés à la deuxième difficulté du jour : la route que nous devons emprunter a été emportée par un éboulement de la montagne, s’est retrouvée en morceaux quelques mètres en contrebas, et il n’y a pas d’alternative pour passer à proximité.

Nous devons donc pousser les vélos au milieu des buissons qui ont envahi la zone, en s’y mettant à deux pour franchir les passages les plus compliqués.

La suite est heureusement plus agréable, et nous retrouvons un rythme de progression un peu plus normal.

La découverte d’une forteresse originale pour la région, dont nous apprécions l’ombre des tours pour faire une pause, nous donne l’impression de nous être égarés bien loin de l’Italie.

Mais malgré l’absence de panneaux d’itinéraires cyclables, nous arrivons à nous guider grâce au GPS. Et après un passage un peu plus raide, nous arrivons au lac de Suviana.

Nous nous arrêtons là pour prendre le repas, à l’ombre de grands arbres et avec une belle vue sur le lac.

Le redémarrage se fait à nouveau avec une pente assez forte, puis nous surplombons le lac sur une belle petite route, abritée du soleil par la forêt.

La vallée devient de plus en plus encaissée, mais nous découvrons malgré tout de jolis villages au bord de la rivière.

Nous montons ainsi jusqu’à un col où nous espérions pouvoir prendre le repas du soir, mais nous devons nous contenter d’une bonne tarte aux fruits.
Nous repartons alors pour aller manger un peu plus loin, et nous finissons ainsi notre ascension du jour, à près de 1000 mètres d’altitude, et plus de 1200 mètres de dénivelé positif en cumulé sur la journée.

Nous amorçons ensuite la descente, en espérant trouver un restaurant sur la route, mais à 18h30, il est trop tôt, celui-ci n’ouvrant qu’à 20h…

Nous poursuivons alors jusqu’en bas de la pente, en admirant le soleil qui se couche sur la vallée.

Une fois arrivés en bas, nous trouvons enfin de quoi nous restaurer ! Mais nous sommes maintenant dans une zone urbanisée, et le prochain camping est à presque 40 kilomètres…
Nous réussissons cependant à trouver un petit espace pour installer la tente, à proximité d’une route, mais relativement isolé par des roseaux.

Après la bonne journée que nous avons eue, nous ne devrions pas avoir trop de mal à trouver le sommeil.