Ciel bleu, sable blanc, et mer turquoise
La pluie s’est calmée pendant la nuit, et je peux profiter du soleil et du petit vent qui l’accompagne ce matin pour faire sécher toutes mes affaires.
Une fois en route, bien aidé par le vent, je profite enfin des magnifiques paysages de l’île de Barra, entre petite collines d’un côté, et plages de sable fin de l’autre.
Avant de quitter l’île, je fais un petit crochet pour aller voir l’aéroport. Il se trouve que c’est le seul aéroport au monde où la piste est située sur la plage ! Les horaires des avions dépendent donc des marées.
Mais assez parlé avions, passons au bateau. En effet, pour quitter l’île vers le nord, il me faut prendre à nouveau un ferry.
La traversée est cette fois plus rapide, mais laisse quand même le temps d’apercevoir les phoques qui profitent eux aussi du soleil.
En débarquant sur l’île d’Eriskay, un petite montée bien raide permet de se réchauffer rapidement après l’air frais de la traversée.
Il est alors déjà temps de se mettre en quête d’un lieu pour pouvoir prendre son pique-nique. Ça tombe bien, un banc a été judicieusement disposé face à la mer et aux îles de l’archipel.
Et si mon compagnon de pause me fait comprendre assez bruyamment qu’il ne faut pas que je m’approche trop de lui, il me tient malgré tout compagnie pendant une bonne partie du repas.
Il est à nouveau temps de changer d’île, mais cette fois c’est une digue qui me permet de traverser (non, je ne me prends pas encore pour une loutre).
Les différentes îles sont parcourues par une route principale, et de temps en temps par une route secondaire (qui est alors favorisée pour l’itinéraire cyclable). Dans tous les cas, c’est en général une route de la largeur d’un seul véhicule, mais il y a très régulièrement des « passing places » qui permettent aussi bien de se croiser que de se faire dépasser. Il est alors d’usage de faire un petit signe de la main au conducteur arrivant en face (mais certains le font aussi sur les portions à deux voies).
La suite du trajet se poursuit sous un beau soleil (il se pourrait même que j’ai attrapé quelques coups de soleil…) avec toujours les belles et grandes plages à l’ouest et un paysage plus ciselé à l’est.
Il y aussi pas mal de ruines de vieilles maisons, dont il ne reste souvent que les murs en pierre (mais toutes n’ont pas un ruisseau qui les traverse).
Avant de terminer mon étape du jour, je fais un petit détour dans une réserve naturelle, mais le sol gorgé d’eau ne m’incite pas à aller très loin sur le sentier. Donc je fais rapidement demi-tour, non sans avoir au préalable profité du paysage.
J’arrive peu après au camping, où j’installe ma tente avec le bruit des vagues au loin, le chant des mouettes qui s’agitent dans le ciel, et les lapins, beaucoup plus discrets, qui gambadent dans le champ à côté.
Avant le repas, je tente une petite promenade sur la plage derrière le camping, mais je ne m’attarde pas longtemps car le soleil se retrouve caché derrière un grand voile nuageux, et la température s’en retrouve assez fortement impactée.
Biking with thé Sun, c’est quand même mieux que biking with thé rain….
Merci pour tes nouvelles quotidiennes ! Grâce à tes photos et aux ambiances que tu nous décris, on s’y croirait !
On est soulagés que tu aies eu une journée sans pluie : pourvu que ça continue !
Ici, c’est les giboulées de mai qui alternent avec un temps de novembre…
La minute oiseaulogie : ton compagnon de pause est un huitrier pie, le petit dernier un pluvier grand-gravelot (j’avoue avoir reçu un peu d’aide de mon moteur de recherche préféré).
Merci cousin pour le récit détaillé et en images de ton périple ! Je te souhaite que le soleil perdure 🙂
Bisous de Toulouse !
Des coups de soleil ? C’est pas chez nous que ça arriverait en ce moment… Comme ça tu peux entretenir ton bronzage cycliste 😉
Très plaisant de lire à quel point tu te débrouille pour trouver comment faire passer une journée pluvieuse avec grisaille comme une belle journée tout de même… je suis bien d’accord avec Thomas !
Merci, Odile, pour la minute oiseaulogie.
Therese