J’ai beau être matinal, j’ai mal

J’ai beau être matinal, j’ai mal

14/05/2024 4 Par Olivier

Remontons un tout petit peu dans le temps. Hier soir, je consulte le site du ferry qui doit m’amener jusque sur l’archipel des Hébrides Extérieures. Et là, surprise ! En raison d’une maintenance sur l’un des bateaux, les horaires sont décalés. Alors que le départ était prévu en début d’après-midi, il faut en fait que je sois au terminal presque trois heures plus tôt !

Je mets donc un réveil pour essayer de partir pas trop tard. La pluie ne s’étant pas arrêtée de la nuit, je range ma tente trempée, bien motivé par l’apparition des midges qui ont décidé que cette région était particulièrement attractive !

La météo des midges

Je me lance alors dans un long contre-la-montre pour avaler les 45 kilomètres qui me séparent du port. Il y a là un bel itinéraire cyclable qui passe au milieu de la forêt ou au bord de l’eau.

La dernière portion est plus vallonnée et bien casse-pattes, donc j’apprécie d’autant plus la descente finale qui me mène à Oban.

J’arrive finalement une petite demi-heure avant l’heure limite d’embarquement. Et le bateau arrive lui au port un bon quart d’heure après cet horaire, donc j’étais finalement assez large !

Par contre, je ne découvre la petite ville que depuis le pont du bateau.

Le ferry se faufile aisément au milieu des îles, et la traversée sur une mer calme me permet de rattraper quelque peu mon retard de fatigue.

À l’arrivée à Castlebay, un mince rayon de soleil me laissait espérer une amélioration météorologique, mais mon maigre espoir est vite douché en débarquant du bateau.

Les nuages bas et la fine pluie qui m’accueillent à mon arrivée sur l’île ont raison du petit aller-retour que j’envisageais de parcourir vers l’île la plus au sud de l’archipel. Je me dirige alors rapidement vers le camping, où je peux à nouveau profiter de la cuisine pour passer la soirée au sec, après avoir installé ma tente au bord de la mer, accompagné par les chants des oiseaux marins.