On the road again
S’il fait encore gris, la pluie ne tombe plus ce matin. Je peux récupérer toutes mes affaires sèches et me mettre en route.
Je quitte le Loch Lomond en empruntant à nouveau la grosse route. La plupart des conducteurs sont prudents et attendent d’avoir la place pour doubler en se déportant sur l’autre voie (les autres sont souvent des non-britanniques). Certains me font même des signes pour m’encourager.
Une première pause me permet d’aller découvrir une jolie cascade.
Mais je ne m’attarde pas trop longtemps, la route est encore longue.
Dans la matinée, le soleil tente timidement de percer entre les nuages, mais sans grand succès…
En fin de matinée, j’ai la bonne surprise de découvrir une piste cyclable qui serpente au milieu des champs, en suivant globalement la route. C’est encore plus vallonné, mais quand même plus agréable.
La dernière portion de cette piste cyclable est en fait un chemin de randonnée, donc pas très adaptée pour un vélo bien chargé, mais ça passe !
Il y a d’ailleurs beaucoup de randonneurs dans la région, mais par contre très peu de cyclistes.
Après le repas de midi, je bascule dans la région des Highlands, et je me retrouve immédiatement entouré de lacs posés au pied des montagnes.
Je continue ma route en passant par le parc naturel de Glencoe, et ses montagnes majestueuses ! D’après les panneaux, il ‘sy trouve même une station de ski !
En redescendant vers Glencoe (la ville), je peux enfin quitter la route principale, et son flux de voitures presque ininterrompu.
Après quelques courses rapides pour me ravitailler, les premières gouttes de la journée font leur apparition. C’est heureusement sans commune mesure par rapport à la veille.
Sur une belle piste cyclable, qui est très probablement une ancienne voie ferrée réaménagée, je longe ensuite une succession de Lochs, qui me guident doucement vers la mer. D’ailleurs, d’autres indices permettent de confirmer qu’on s’en rapproche.
Pour bien terminer cette journée, rien de tel que quelques notes de cornemuse. S’il y en a qui doutaient encore que je sois bien en Écosse, cette fois le doute n’est plus possible !
Je ne m’attarde pas trop, car la pluie se renforce. Un dernier petit raidillon accompagné par les notes de l’instrument, et il n’y a plus qu’à se laisser rouler jusqu’au camping. Un panneau annonce « Bookings only », mais le gérant accepte de me laisser planter ma tente sur l’espace dédié (qui est par ailleurs quasiment vide).
La pluie se calme le temps de planter les sardines, mais l’accalmie n’est que de courte durée. Heureusement, je peux cuisiner mon repas au sec, dans l’espace prévu à cet effet.