Si j’aurais su, j’aurais pas venu…

Si j’aurais su, j’aurais pas venu…

05/10/2018 3 Par Olivier

Aujourd’hui, c’est moi qui démarre le compte-rendu du jour. Comme il avait plu fort toute la nuit, je pensais échapper à l’étape du jour. Raté : la pluie s’arrête à 6 heures et à 7 heures, tout a séché. Du coup, après le petit déjeuner, Olivier et moi quittons le lieu du bivouac par un raidillon pas piqué des vers…. Ce n’est que le début de l’étape avec le plus de dénivelé de tout le trajet : environ 1500 m. Je soupçonne Olivier d’avoir voulu tester son vieux père. Et je ne vous raconte pas la raideur de la pente : tellement prononcée que même debout sur les pédales, c’est tout juste si je ne reculais pas. Bon j’ai quand même fini par y arriver, et nous avons rejoint Élisabeth qui avait pour mission de trouver le nouveau lieu de bivouac. Bon, je passe le relais à Olivier, pour aller me coucher.

Thomas


Je complète le récit avec quelques photos de la journée :

En démarrant l’étape du jour, nous retrouvons la route côtière, et nous passons sous une grande statue du Christ rédempteur, qui nous transporte pendant quelques kilomètres à Rio de Janeiro.

Nous profitons encore un peu de la vue sur la mer, jusqu’à la fin de matinée.

Puis nous attaquons le début de la montée, et nous retrouvons Élisabeth pour le repas de midi. Le standing du pique-nique monte d’un niveau, puisque nous sortons, la table, les chaises et les couverts sur une jolie terrasse qui domine le bord de mer.

Il est ensuite temps de passer aux choses sérieuses, et je suis bien content d’avoir pu laisser mes sacoches dans le camping-car pour monter les pentes raides en étant plus léger.

Nous passons au milieu des collines, en découvrant les villages accrochés sur leurs flancs de part et d’autre de la vallée.

Dans la montée, nous rencontrons plusieurs troupeaux de moutons et de chèvres, accompagnés des chiens qui les gardent, et qui nous le font bruyamment savoir. Mais s’il nous faut plusieurs fois progresser à pied, nous réussissons à passer ces embûches sans encombre.

Le reste de l’ascension est un enchaînement de pentes plus raides les unes que les autres. Le ciel bien voilé, qui paraît menaçant par moments, nous permet d’avancer en étant au frais.
Après un long passage dans la forêt, nous amorçons la descente, dans des pentes tout aussi raides, et sur des routes au revêtement parfois douteux.

Nous rejoignons finalement Élisabeth qui a trouvé un emplacement pour garer le camping-car à proximité d’une petite rivière. La douche dans celle-ci est bien fraîche, mais bien vivifiante après cette journée intense.

(Et il paraît que l’étape de demain a un profil similaire…)

Olivier

Total distance: 56.39 km
Max elevation: 836 m
Min elevation: 13 m
Total climbing: 1633 m
Total descent: -1377 m