130 kilomètres ! Même pas mal !

(Enfin, si, j’ai quand même un peu mal aux fesses et aux cuisses…)

Ce matin, j’ai eu la surprise d’être réveillé par une petite bruine. Rien de bien méchant, mais la sortie de la tente est du coup un peu plus longue.
Je me mets malgré tout en selle pour cette grande étape, avec la bruine qui est présente par intermittence.
La route serpente entre lacs et rivières, au milieu de la forêt, autour des collines.

Il y a encore moins de circulation que la veille, donc je profite du calme de la campagne norvégienne. J’aperçois une maison de temps en temps, mais elles ne semblent pas occupées. Il s’agit peut-être de résidences secondaires, vu comme elles sont loin de tout.
Il y a aussi parfois un nom de village, mais il n’a de village que le nom, puisqu’il y a rarement plus de trois maisons côte à côte.

Le froid, le vent et les moustiques m’incitent fortement à ne pas trainer lors des pauses, donc j’avance assez rapidement sur le trajet.

J’ai aussi l’occasion d’apercevoir quelques indices de la vie hivernale dans la région.

En début d’après-midi, quelques taches de ciel bleu tentent une percée, et j’ai même droit à quelques rayons de soleil, en particulier en arrivant à Kautokeino.

Je fais un petit détour pour aller voir la belle église en bois qui surplombe la ville avant d’aller au camping.

Ce soir, nous avons droit à une soirée autour du feu dans le lávvu du camping.
C’est l’occasion de rencontrer une néo-zélandaise et un norvégien, qui descendent chacun la Norvège à pied, mais aussi un couple d’allemands cyclistes, qui fait le trajet inverse du mien depuis Copenhague.

Et pour terminer, pour changer des rennes, l’animal du jour est un écureuil.

Demain, je quitte déjà la Norvège pour faire un passage express en Finlande.

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