Sur le plateau des lacs
C’est toujours aussi compliqué de trouver une connexion correcte par ici, espérons que ça va s’améliorer…
Comme convenu la veille, je prends le petit déjeuner avec Wilfried et Krista, puis Wilfried m’emmène nager avec lui. Nous retournons alors au Bornsee, que nous traversons dans la largeur. L’eau est bonne et incroyablement claire !
De retour chez eux, il est temps pour moi de remballer mes affaires et de poursuivre mon périple.
Je dis donc « tschüss » à ce couple très accueillant, après avoir pris leur adresse pour leur envoyer une carte postale un peu plus loin sur le trajet.
A partir d’ici, l’itinéraire à vélo suit plus ou moins le Havel, cette rivière qui prend sa source au Bornsee, et qui s’écoule jusqu’à Berlin.
Le Havel relie entre eux toute une multitude de lacs, que je longe de près ou de loin tout au long de la journée.
A midi, comme je n’ai plus grand chose à manger pour un pique-nique, et que je ne traverse que des tous petits villages sans possibilité de refaire le stock de victuailles, je décide d’aller manger au restaurant. J’en trouve un ouvert au bord de la route, qui accueille bon nombre des cyclistes de passage.
Comme je ne comprends pas bien le menu, je demande une spécialité locale, et la serveuse me propose la « kartoffelpizza ». C’est une grande galette de pommes de terre, recouverte de sauce tomate, de fromage râpé grillé, et de tranches de salami. C’est gras à souhait !
Après avoir englouti la pizza, j’ai bien besoin d’une sieste à l’ombre de la forêt pour digérer.
En me réveillant, je vois deux biches en train de brouter un peu plus loin sur le chemin. Comme je suis un peu caché derrière mon vélo, elles m’observent mais sont moins craintives que d’habitude. Je parviens donc cette fois à m’équiper de mon appareil photo avant qu’elles ne s’enfuient.
Je remonte ensuite en selle, pour continuer à travers la forêt.
Je refais une pause en fin d’après-midi lorsque quelques gouttes commencent à tomber. La pluie reste légère et je peux donc repartir sans être vraiment mouillé.
Un peu plus loin, alors que je suis dans un cimetière pour refaire mes réserves d’eau, je me rends compte qu’il y a une antenne de téléphone à proximité, ce qui permet d’avoir enfin une connexion internet à peu près stable pour pouvoir mettre en ligne l’article de la veille.
Une fois que c’est fait, je repars pour le dernier tronçon de la journée. J’ai repéré sur la carte une zone à côté de la rivière et un peu à l’écart de la route, avec une table de pique-nique.
En arrivant sur place, je découvre que c’est un lieu de bivouac officiel, plutôt dédié à ceux qui descendent la rivière en canoë, mais qui convient aussi très bien aux cyclistes.
Il y a déjà quelques personnes installées, mais il y a de la place pour tout le monde, donc je peux monter ma tente sans problème.
Max elevation: 101 m
Min elevation: 56 m
Total climbing: 542 m
Total descent: -576 m
Je lis de temps en temps tes récits. Je me doute que cela ne doit pas être facile tous les jours. Mais grâce à ton blog et aux magnifiques photos nous voyageons un peu avec toi sans avoir réparer les crevaisons ou prendre d’averses sur la tête.