Une journée de ski

Ce n’est pas de football dont je vais vous parler aujourd’hui, mais bien de ski (c’est de saison !)

Ce matin, je reprends ma route vers le sud, en suivant plus ou moins la côte. Cependant, même si je passe à proximité de la mer, je n’ai jamais de vue bien dégagée, à cause d’arbres et/ou de maisons qui s’interposent.

L’itinéraire du jour ne passe pas par l’autoroute, ce qui est bien appréciable, mais pour cela me rajoute 20 kilomètres au compteur (100 au lieu de 80 par la route la plus directe).
Je passe à travers la campagne, qui commence à ressembler à ce qu’on peut trouver par chez nous, avec des champs cultivés, des troupeaux de vaches en train de brouter, et bien sûr les odeurs qui vont avec !

À midi, je m’arrête au bord d’un lac pour prendre mon pique-nique. À la fin du repas, le tonnerre se fait entendre au loin, mais l’orage semble être à bonne distance pour ne pas être trop menaçant. J’ai quand même droit à quelques gouttes qui m’incitent à remballer rapidement mes affaires.
Je me mets à l’abri dans une petite cabane sur la plage, et c’est l’occasion d’échanger quelques mots avec un suédois qui est en vacances dans la région avec la famille de sa copine. Je suis surpris de découvrir qu’il connaît Grenoble, d’une part grâce aux Jeux Olympiques de 1968, mais surtout parce qu’il est venu skier à Serre Chevalier !

L’averse étant passée, je me remets en selle pour la deuxième partie de la journée, où j’avance assez rapidement malgré un léger vent de face.

J’arrive à 16h à Skellefteå, qui a conservé une partie de sa ville-église, même si le style architectural est bien différent de ce que j’ai pu voir à Gammelstad il y a deux jours.

Je me mets ensuite à la recherche d’un endroit pour regarder la finale de la Coupe du Monde. S’il y a bien une scène montée dans le parc de la ville, c’est en fait pour un festival qui aura lieu la semaine prochaine.
Je me dirige donc vers le camping, où nous nous retrouvons à une dizaine devant la télé pour regarder le match.
Mes camarades semblent être plutôt en faveur de la Croatie, et quittent les lieux un peu dépités, avant même que le match ne soit totalement terminé.

Et pour terminer ma journée dans le thème, je prends mon repas face aux pistes de ski de Vitberget (la montagne blanche, qui culmine à 140 mètres d’altitude), puisque le camping a la particularité d’accueillir également une station de sports d’hiver !

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