50 nuances de gris
Je profite bien d’être à l’hôtel ce matin, en particulier du bon petit déjeuner britannique proposé. Mais il faut quand même se mettre en route.
Lorsque je démarre, il s’est arrêté de pleuvoir. Mais les nuages sont toujours très bas, et le brouillard ne tarde pas à s’installer. Avec lui, un petit crachin que je commence à bien connaître, et qui m’accompagnera par intermittence tout au long de la journée.
Quelques kilomètres après être parti, je retrouve l’ancienne voie ferrée dont j’ai emprunté un tronçon hier. Il y a beaucoup de lapins qui gambadent dessus, toujours beaucoup de faisans dans les champs, et également quelques lièvres. Mais la nouveauté du jour, ce sont les chevreuils que je rencontre aujourd’hui.
En fin de matinée, je rejoins la côte, et je traverse Aberdeen, troisième plus grosse ville d’Écosse. Je passe en particulier par l’ancienne ville, qui accueille les bâtiments de l’université (et des rues en pavé bien peu cyclables).
Dans le centre, la plupart des bâtiments sont uniformément gris, mais ils ne manquent cependant pas de caractère, comme par exemple ce bureau de poste :
Mais Aberdeen, c’est aussi un grand port, et des très grands bateaux !
Je continue mon trajet vers le sud, en passant par la ville de Stonehaven, dont le port est beaucoup plus modeste.
Juste après, je fais une petite escale pour aller découvrir les ruines du château de Dunnottar, perché sur un rocher quasiment entouré par la mer. Je n’ai le temps que d’avoir un bref aperçu avant que le brouillard s’empare des lieux.
En repartant, j’espère bien fort que mes lumières et mon gilet fluo soient suffisants pour être assez visible dans le brouillard sur une portion de route assez passante. Heureusement, ça ne dure pas longtemps, et je peux vite retrouver les petites routes de campagne au milieu des champs.
La fin de journée est aussi l’occasion de découvrir la méthode écossaise pour résoudre le problème des éoliennes qui « gâchent le paysage » : il suffit de les cacher dans le brouillard !
Et pour finir cet article avec un peu de couleur, voici la citation du jour :
On n’avait pas reçu tes nouvelles hier soir et on se demandait si le réseau était aussi caché par le fog… :
En espérant qu’aujourd’hui tu pourras mieux voir les paysages que tu traverses ! Et profiter de temps pour philosopher…
Bonne route !
« La fin de journée est aussi l’occasion de découvrir la méthode écossaise pour résoudre le problème des éoliennes qui « gâchent le paysage » : il suffit de les cacher dans le brouillard ! »
Well said ! Quite probable.
Je n’imagine pas ce à quoi à dû ressembler la vie quotidienne pour les paysans de l’époque des châteaux !