Sous la pluie et sur le plat
Avant de remonter sur mon vélo pour démarrer la journée, je dois auparavant remonter jusqu’à la route. Et si la descente des 300 marches était relativement aisée la veille, le trajet dans l’autre sens est bien plus éprouvant, surtout avec le poids des sacoches.
Mais j’essaie de ne pas trop traîner, car si je dois me diriger dans la direction où le ciel est plutôt clair, l’autre moitié est bien plus sombre et se rapproche rapidement.
Juste après avoir enfourché mon vélo, je suis rejoint par Andrea, un cycliste turinois qui est dans la région pour son travail, et qui profite d’un creux dans son emploi du temps pour faire une sortie à vélo sur la côte.
Il parle un peu français, et me sert de guide dans les lacets et les villages que nous traversons. Et après quelques virages, c’est la pluie qui nous rejoint à son tour.
Lorsque nous arrivons au niveau de son hôtel, qui marque la fin de son excursion, il me prête sa pompe pour que je remette mes pneus à niveau, et il m’offre tout son stock de barres énergétiques, au nom de la « solidarité du cyclisme » comme il le dit lui-même !
Je reprends ensuite la route en solitaire, et j’atteins alors la fin de la côte amalfitaine en arrivant à Salerne, dotée d’un grand port.
La pluie redoublant d’intensité, je profite de devoir faire quelques courses pour m’abriter dans un supermarché. Mais même en prenant mon temps, la pluie ne semble pas vouloir se calmer, et je repars sous l’averse.
Heureusement l’accalmie arrive peu après, et je peux m’arrêter pour pique-niquer sous des tonnelles installées sur le front de mer. Et le soleil fait doucement son retour pendant la pause de midi.
Je reprends mon périple en roulant pendant tout l’après-midi sur une grande route toute droite et toute plate, parallèle au littoral du golfe de Salerne. Mais les plages privées, puis une succession de campings, ou encore une grande zone boisée ne me laissent pas beaucoup d’opportunités d’admirer la mer.
Je termine mon parcours à Agropoli, juste avant les collines qui commencent à se dresser devant moi.
Et je trouve l’un des rares campings encore ouverts dans la région, que je partage avec un couple italo-allemand, avec qui je fais connaissance au cours du repas.
Max elevation: 176 m
Min elevation: 1 m
Total climbing: 405 m
Total descent: -490 m