Des p’tits trous, des p’tits trous…
Avant de monter en selle ce matin, je dois réparer la roue avant que j’ai trouvée à plat hier soir. Je commence par enlever des dizaines de petites épines plantées dans le pneu. Mais lorsque je démonte la chambre à air, le trou est si petit que je n’arrive pas à le trouver. Je vais donc tremper la chambre à air dans l’étang pour le localiser.
Une fois que j’ai mis en place la rustine et que je commence à regonfler, je me rends compte que j’ai visé à côté du trou… et l’air continue donc de sortir. Je monte alors la chambre à air de secours, et je prévois de réparer celle d’origine correctement ce soir.
Je reprends donc la route, qui est à deux fois deux voies, et sans espace supplémentaire sur le bas-côté. Je passe ensuite par une avenue parallèle, et je suis surpris par l’état des lieux : une bonne partie des bâtiments semblent abandonnés ou fortement délabrés, il y a toujours des bons trous dans la route ou sur les trottoirs, et les bords des rues sont jonchés de détritus ! J’ai un peu de mal à réaliser que je suis en Europe, et que des gens vivent ici…
Je me retrouve ensuite sur une très longue avenue, et cette fois il y a un trottoir-piste cyclable sur lequel je peux rouler plus tranquillement. Je suis encore une fois surpris en découvrant que les seuls petits bouts d’espaces verts qui semblent entretenus sont sponsorisés par des entreprises !
En repartant après le déjeuner, j’ai la bonne surprise de découvrir que c’est mon pneu arrière qui est cette fois peu en forme. Mais comme il n’est pas complètement à plat, je redonne un petit coup de pompe en espérant que ça tienne jusqu’au soir, et je peux reprendre la route.
Après avoir passé une petite côte, je redescends ensuite au bord de la baie de Pozzuoli.
En passant dans le centre ville, je tombe sur les ruines d’un temple romain, situé juste en face du port.
Je longe ensuite la plage, en admirant le paysage qui se dévoile sous ce beau soleil.
Après quelques nouveaux coups de pompe pour redonner de l’allure à ma roue arrière, j’arrive enfin à l’entrée de la ville de Naples, mais une colline se dresse devant moi avant de pouvoir rejoindre le centre ville. Un des itinéraires me propose de passer par dessous, dans un tunnel avec une circulation importante. Un autre itinéraire me suggère de passer au-dessus, avec une belle grimpette à la clé.
En examinant la carte d’un peu plus près, je trouve finalement une troisième alternative, par un autre tunnel, qui a l’avantage d’avoir une piste cyclable séparée, et je continue sur cette piste cyclable qui passe sur la promenade le long de la baie.
J’arrive en fin d’après-midi à l’auberge de jeunesse, où je peux tranquillement réparer mes deux chambres à air percées, avant de finir la journée par une bonne pizza.
Max elevation: 84 m
Min elevation: 1 m
Total climbing: 361 m
Total descent: -333 m
Bon, fallait que ça arrive : là tu rattrapes d’un coup toutes les crevaisons que tu n’as pas eues avant. Peut-être que tes pneus commencent à être moins épais, après 6000 kms ??
Bon courage en tout cas pour réparer, en espérant que ça se calme.
Quand tu dis « une bonne pizza », à Naples, c’était la meilleure du monde ??!!
Tu restes un peu visiter Naples?
Bon courage pour les petits désagréments,
Bisous