Tous les chemins mènent à Rome
Pas de mauvaise surprise au réveil du bivouac ce matin. Il y a juste quelques VTTistes qui passent pendant que je démonte la tente, dont un qui me demande son chemin !
Je reprends le chemin de VTT parcouru la veille pour retourner sur l’itinéraire, et je trouve des routes plus agréables que la veille.
Sur une portion, je croise énormément de motards, qui circulent à toute vitesse dans les deux sens. Je croise en particulier un grand groupe encadré par des motards aux gilets oranges. Et quelques minutes plus tard, je croise à nouveau un motard en gilet orange, qui me demande si j’ai croisé un groupe de motards !
Mais lorsque je quitte cette section, je suis bien plus tranquille sur des petites routes.
Je passe à nouveau dans des villages perchés sur des falaises, mais cette fois les routes pour y accéder sont beaucoup moins pentues !
Je monte encore un peu jusqu’à la pause de midi, en contournant une grande montagne qui émerge de la plaine.
Lorsque j’amorce la descente, sur des pentes assez raides, mon frein avant commence à faire un bruit inquiétant, puis à sentir le chaud. Il faudra que je trouve une boutique de vélos pour le faire réparer. Après environ 6000 kilomètres parcourus, c’est la première intervention technique que je dois faire sur le vélo !
Heureusement, le frein arrière fonctionne encore, et surtout la pente s’adoucit, pour descendre tranquillement dans la vallée.
En arrivant dans la banlieue de Rome, après un petit passage technique pour se faufiler au milieu d’un échangeur d’autoroute, je trouve (enfin) une belle piste cyclable sur la digue du Tibre, qui me mène jusqu’à la ville.
Le GPS me guide ensuite à travers les petites rues jusqu’à l’auberge de jeunesse. Je vais rester deux jours ici pour découvrir la ville.
Max elevation: 371 m
Min elevation: 13 m
Total climbing: 887 m
Total descent: -1010 m
Tu n’as pas pris le plus court en passant par le Cap Nord!!!
Aaaah génial ! Profite bien de Rome et de ses artichauts frits !
J’avais visité (entre autres) la Centrale Montemartini, un musée de sculptures antiques dans une ancienne centrale thermique, ça m’avait beaucoup plu (et ça peut faire de bonnes photos je pense, héhé)
Bises, de retour des chutes du Niagara (moi aussi je fais la super-touriste)
Et pour rajouter une touche de parfum à tout ça … Depuis ton départ, tu n’évoques pas les odeurs, Mais avec les différents paysages, le froid, le chaud, l’après pluie, Maintenant les paysages et végétaux méditerranéens, tu as dû en sentir de toutes sortes, non ?
Profite bien de ces prochaines semaines,
Oui, effectivement, ce n’est pas ce qui me marque le plus, mais entre les odeurs de repas près des restaurants, celles des fleurs dans les jardins, le bois coupé dans les forêts, ou encore le fumier à la campagne, il y a de quoi faire !
J’ai hâte de découvrir les photos demain.
C’est vraiment peu de mécanique que demande ton vélo, c’est vraiment pas mal. Niveau crevaisons tu les comptabilises ?
Oui, les plaquettes de frein et la chaîne à changer, ça reste minimal comme intervention. C’est vraiment agréable de ne pas avoir à se soucier de l’état du vélo !
Et pour les crevaisons, c’est facile à comptabiliser, j’en suis exactement à zéro ! 😀 La seule crevaison du voyage est à mettre sur le compte d’Audrey lorsque nous étions au Danemark.
Faudrait relire le récit de la ViaRhôna, mais je ne suis pas sûr que tu ai une crevaison là bas non plus. Impressionnant de longévité !
Pas besoin de relire le blog, je suis sûr de ne pas avoir crevé sur la ViaRhôna ! 😀