J’aurais peut-être dû rester couché
En sortant de la tente ce matin, alors que je m’apprêtais à prendre mon petit déjeuner, je me retrouve face à face avec un autochtone équipé d’une débroussailleuse, qui vient travailler sur le chemin où je me suis installé. Il me dit quelques mots en italien, mais je ne comprends rien à ce qu’il raconte. Et s’il n’est pas spécialement agressif, il n’a pas l’air non plus vraiment ravi de me trouver ici. Je me dépêche donc de remballer mes affaires, et je quitte rapidement les lieux. Au passage, j’effectue le pliage de tente le plus rapide et le plus mal fait depuis que je suis parti !
Je rejoins donc la route, qui monte et descend à travers les collines. Mais en arrivant à un embranchement, la route que je dois suivre est fermée pour travaux toute la journée. Je trouve un autre passage grâce au GPS, et je m’aide de indices subliminaux disséminés le long de la route, pour décider du chemin à prendre aux différents croisements.
Je retrouve finalement l’itinéraire un peu plus loin, et je roule jusqu’à un beau parc, où je m’arrête pour pique-niquer et faire une bonne sieste à l’ombre des arbres.
Mais en repartant, je me trouve à nouveau face à une route barrée, le pont sur lequel je dois passer est lui aussi en travaux… Je dois donc faire un bon détour pour aller jusqu’au pont suivant, accompagné par toutes les voitures qui suivent également la déviation.
Lorsque je rejoins à nouveau l’itinéraire, je suis une petite route qui slalome au milieu des champs, avant d’arriver quelques kilomètres plus loin sur un vrai itinéraire cyclable. C’est une digue qui surplombe un mini-canal. C’est donc très rectiligne, et le revêtement en graviers n’est pas des plus agréables, mais avec un vent légèrement favorable, je peux enfin avancer correctement, isolé des voitures.
Comme la veille, le ciel se couvre de nuages menaçants, et j’aperçois au loin des orages. Mais à part une petite averse qui disparaît aussi vite qu’elle est apparue, je réussis à éviter le déluge.
J’avance ainsi sur le plat, mais en découvrant les villages posés sur les collines de part et d’autre de la vallée.
En fin de journée, le revêtement du chemin change pour une sorte de sable compacté mais pas vraiment tassé. Et alors que je roule près du bord, celui-ci se dérobe, entraînant la chute de mon vélo, et la mienne par la même occasion.
Rassurez-vous, le vélo va bien, de même que tout le reste du matériel !
En ce qui me concerne, je m’en tire avec quelques légères éraflures sur l’épaule, la hanche et le coude droits.
Je suis donc d’autant plus soulagé d’arriver peu après à un camping, où je peux profiter d’une bonne douche et d’un bon repas pour me remettre de cette journée pas très agréable.
Max elevation: 290 m
Min elevation: 155 m
Total climbing: 618 m
Total descent: -539 m
Bon, tout était allé bien sur le plan chutes jusqu’au aujourd’hui, espérons qu’il n’y en aura pas d’autres..
Et que tes éraflures ne sont que superficielles. Pas de casse sur le matériel photo ?
Bon courage
Non, comme je suis tombé sur le côté, la sacoche avant n’a pas eu directement de choc, et a priori tout le matériel fonctionne correctement.
Valait p’t être mieux se lever devant la débroussailleuse ?
Moi qui pensais qu’en Toscane tu te régalerais de magnifiques paysages… Ca a l’air un peu raté, pour l’instant. Mais tu as quand même quelques belles photos. Merci !
Et demain sera un autre jour…