Petites côtes à la bolognaise

Après la longue journée d’hier, nous prenons notre temps pour émerger ce matin. Malgré quelques petites gouttes à la fin du petit déjeuner, nous pouvons repartir sous un soleil encore voilé mais déjà bien chaud.

Nous quittons les digues pour traverser une grande plaine, en enchaînant de grandes lignes droites au milieu des champs et de nombreuses fermes abandonnées.
Juste avant d’arriver à Bologne, nous nous arrêtons dans un joli parc pour prendre le pique-nique à l’ombre. C’est l’occasion de faire une bonne pause pour reprendre des forces.

Nous traversons ensuite la ville, en parcourant dans un premier temps une grande avenue au milieu des voitures et des bus.

Mais lorsque nous bifurquons pour passer dans une rue piétonne, l’ambiance est immédiatement plus calme, et du même coup beaucoup plus agréable. Nous pouvons ainsi prendre plus de temps pour admirer les bâtiments, et les fresques dans la rue.

En quittant la ville, nous empruntons de jolis sentiers dans des parcs puis dans la forêt, mais aussi un passage dans des escaliers, heureusement en descente !

Mais l’itinéraire commence aussi à grimper, puisque nous remontons la vallée du Reno, en suivant globalement le cours de la rivière.

Sur une petite route, la lèvre supérieure d’Alban décide d’attaquer sauvagement une guêpe pacifique qui passait tranquillement par là. Mais c’est finalement la guêpe qui remporte l’affrontement !

Nous poursuivons le trajet sur une route bien roulante, mais aussi bien fréquentée par les voitures. Nous retrouvons finalement un peu plus loin une piste cyclable qui passe au bord de la rivière.

A la recherche d’un coin de bivouac pour la nuit, nous tombons par hasard sur un « camping en libre-service » : un robinet, une douche, des tables et une grande pelouse pour planter des tentes.
Il n’y en a qu’une autre installée quand nous arrivons, mais il y a aussi un groupe de familles qui est là pour la soirée. Ils ont prévu un grand repas et de la musique, mais l’espace est assez grand pour que nous puissions tous en profiter sans se gêner.
Le soleil se couchant tôt, nous en faisons autant, avant une journée qui s’annonce chargée en dénivelé.