Au fil de la Sicile

Après un bon petit déjeuner nous partons pour le port afin de prendre le ferry qui nous emmènera en Sicile. Malgré un petit micmac avec les billets, nous embarquons pour la traversée du détroit, et nous arrivons à Messine.

Il nous faut un peu temps pour trouver un endroit approprié pour se garer et décharger le vélo, et c’est finalement devant la cathédrale que je peux remonter en selle.

Je quitte mes parents pour la journée, et j’essaie de me frayer un chemin dans la circulation toujours aussi chaotique. Il y a des voitures garées de partout, et des véhicules qui arrivent dans tous les sens. Mais avec mon vélo, j’arrive assez bien à me faufiler et à ne pas rester trop coincé dans les bouchons.
Une fois que je suis sorti de la ville, je roule toujours sur une grande route, mais avec nettement moins de circulation, et bien plus de place pour circuler. À ma gauche se trouve la mer, et à ma droite des collines qui montent vite assez haut, et sur lesquelles sont encore perchés de jolis villages.

Un petit vent de face m’oblige à appuyer un peu plus fort sur les pédales, mais me garde aussi au frais alors que je roule en plein soleil. Je trouve quand même un banc à l’ombre pour prendre le pique-nique au bord de la plage.

Je continue l’après-midi toujours en suivant la mer. Ça change des jours précédents, puisque cette fois le tracé est bien plat.

Les quelques montées ne se font que lors des passages des caps, sur lesquels sont généralement installés un petit château ou simplement une tour d’observation.

Le passage au niveau de la petite ville de Taormina me permet de constater qu’il y a encore des touristes dans la région, mais qu’ils sont apparemment tous concentrés au même endroit. Malgré tout, je peux aussi admirer la belle petite île d’Isola Bella.

L’itinéraire s’éloigne ensuite temporairement du bord de mer pour rentrer dans les terres, avant d’y retourner peu après. Je trouve alors une belle piste cyclable, très agréable derrière un petit bout de forêt qui longe la mer.

Je termine la journée en passant au milieu des plantations d’orangers, avant de retrouver mes parents dans un camping installé sur la falaise au-dessus de la mer.

Pour accéder à l’eau, il y a même un ascenseur creusé dans la lave, mais il ne fonctionne pas.