Pagaille et grisaille
En sortant de l’auberge de jeunesse, je me rends compte qu’il a plu cette nuit, mais si des nuages noirs sont visibles au loin, la météo est agréable pour démarrer la journée.
L’agglomération de Naples étant très étendue, je passe la matinée de ville en ville sans interruption. Et la circulation étant bien chaotique, ce n’est pas toujours facile de se frayer un chemin au milieu des voitures. Mais comme dans Naples, les conducteurs font assez attention à tous les véhicules qui se croisent allègrement, et je parviens à me faufiler au milieu des bouchons sans trop de problème.
Je passe au pied du Vésuve, mais le sommet est pris dans les nuages. Et comme je roule au milieu des immeubles, je n’ai pas l’occasion de pouvoir vraiment l’observer.
Je m’arrête au bord de la plage pour pique-niquer à midi, alors que le ciel s’assombrit petit à petit avec les nuages qui descendent des montagnes toutes proches, et le Vésuve est lui aussi toujours couvert d’un chapeau nuageux.
Après le repas, je me dirige vers ces montagnes qui forment la péninsule sorrentine. Je dois les traverser en passant par un tunnel à 700 mètres d’altitude. Et dès les premières pentes de l’ascension, je suis surpris par une belle averse. Le temps de m’équiper, la pluie est déjà passée, mais je garde les habits de pluie, la température baissant progressivement en raison de la météo et de l’altitude.
La montée se fait en douceur, et dans les lacets je peux apercevoir par moments la plaine qui profite du soleil par endroits.
En arrivant au point culminant du jour, après avoir traversé le tunnel, je me retrouve juste sous le plafond nuageux, mais avec quelques rares trouées de ciel bleu.
J’attaque alors la descente, sur la route qui zigzague dans la falaise de la côte amalfitaine. Les forts contrastes lumineux donnent une atmosphère surréaliste aux villages accrochés dans la falaise à plusieurs centaines de mètres au-dessus de l’eau.
Il y a beaucoup de circulation sur cette petite route, où il n’est pas toujours facile pour les véhicules de se croiser, en particulier lorsqu’il s’agit de bus.
Je rejoins finalement le bord de mer, et je passe par plusieurs petits villages qui sont chacun installé au fond d’une petite baie.
Alors que je suis toujours sous la menace d’un ciel bien sombre, la météo semble être plus clémente en pleine mer, où le ciel est bien plus coloré en fin de journée.
Comme je me doutais que je ne trouverais pas de coin de bivouac dans cette zone, j’avais repéré un camping installé dans la falaise. Mais en arrivant à l’entrée, celui-ci semble fermé. Et pour ne rien arranger, il se met à pleuvoir à cet instant précis.
Après un rapide coup de fil, le gardien me soulage en m’annonçant que le camping est bien ouvert, et il vient m’ouvrir la grille pour que je puisse m’installer. Le lieu est aménagé en terrasses taillées dans la falaise, et l’espace pour les tentes est 300 marches plus bas ! Une fois arrivé au pied de l’escalier, je peux monter ma tente sous un plafond de citronniers, et profiter d’un coin cuisine et d’un espace repas abrités, alors que plusieurs passages orageux viennent ponctuer la soirée.
Max elevation: 708 m
Min elevation: 1 m
Total climbing: 1213 m
Total descent: -1147 m
Bonjour tonton tu à pri de belles photos. Gros gros gros gros gros gros gros gros bisous. ☺? Pauline
je suis d’accord avec toi, Pauline, la dernière photo en particulier me plaît beaucoup !
Oui, on dirait le ciel d’un tableau de Raphaël, ou d’autres peintres italiens.
Ici les montagnes ont revêtu leur tenue d’hiver (neige jusqu’à 1400 m) ! C’est magnifique, on ne s’en lasse pas !
cette fois c’est un dépaysement complet, la côte est fabuleuse. Il doit y avoir des pentes à faire frémir les cyclistes !! Les lumières de photos témoignent d’une très belle ambiance !! merci de nous enchanter ! çà donne vraiment envie d’y aller !!biz
marido