De la mer à l’amer

En quittant le camping, je retrouve la grande route, et assez rapidement le bord de mer. Je passe par le village de Sperlonga, dont une partie est perchée sur une colline qui domine la mer.

Je monte alors sur cette avancée, ce qui m’offre une belle vue bien dégagée sur le village et sur les plages des alentours.

La route continue ensuite en restant légèrement en hauteur, et en passant tous les petits caps, je découvre à chaque fois une nouvelle baie, encore plus belle que la précédente.

Je rejoins alors Gaeta, une ville dotée d’un port assez conséquent par rapport à ce que j’ai pu voir jusqu’ici. Il y a même dans la baie un navire qui semble venir tout droit des Caraïbes !

Un peu plus loin, je m’éloigne un petit peu du bord de mer, pour cheminer à travers champs. L’itinéraire me fait passer par des petits chemins, jusqu’à ce que je me retrouve face à un portail, obligé de faire demi-tour pour aller rejoindre la grande route.
La trace GPS que je suivais jusqu’à maintenant me semble devenir moins précise, et assez approximative dans son tracé. Je vais donc essayer de combiner avec d’autres traces que j’avais téléchargées pour ne pas me retrouver coincé trop souvent.

Je continue au milieu des plantations d’oliviers, et alors que tous les arbres sont bien alignés dans les parcelles, j’en aperçois un qui pousse isolé au milieu de son champ. Je ne suis donc pas le seul olivier perdu dans cette grande plaine ! 🙂

Je me mets ensuite à la recherche d’un lieu pour bivouaquer, surtout qu’il n’y a pas de camping dans la zone où je me trouve en fin de journée. Alors que j’avais repéré sur la carte un petit cimetière, au bord duquel je pensais pouvoir m’installer discrètement, il s’agit en fait d’un grand cimetière entouré d’habitations.
Je continue donc mes recherches, et j’arrive finalement au bord d’un petit étang. Et même s’il y a plusieurs tas de déchets aux alentours, comme dans tous les endroits un peu « sauvages » de la région, je trouve malgré tout un espace pour installer ma tente un peu à l’écart.

Une fois que la tente est montée et que mes affaires sont installées à l’intérieur, je rapproche mon vélo pour le ranger à proximité. Et c’est à ce moment-là que je me rends compte que la roue avant est à plat ! 🙁
Après presque trois mois de route, et plus de 6000 kilomètres parcourus, il fallait bien que la première crevaison arrive à un moment ou à un autre. J’aurai donc un peu de réparation à faire demain matin avant de repartir.