Grenoble bis

Le soleil est toujours bien présent ce matin, et même si la nuit a été encore un peu fraîche, je sens les températures remonter en même temps que l’altitude baisse.

La journée démarre en suivant la rivière qui descend dans une vallée bien encaissée.

L’autoroute se faufile comme elle peut, plantée sur des grands piliers, mais la piste cyclable est toujours très agréable.

J’arrive un peu avant midi dans la ville de Bolzano / Bozen, et j’ai l’étrange sensation d’arriver à Grenoble le long de l’Isère : en face, à l’ouest de la ville, se dressent de grandes falaises semblables à celles du Vercors ; sur le côté nord, une colline descend jusque dans la ville, tout comme la Bastille ; et au sud-est, si les sommets de Belledonne ne sont pas visibles, c’est juste qu’ils sont un peu plus loin, cachés par les premières collines.

Et ces trois massifs sont séparés par la confluence de deux rivières, qui forment ici aussi un joli ‘Y’.

Le centre ville est en revanche assez différent, avec des maisons au style architectural plus marqué.

En repartant de la ville, l’itinéraire passe par le parc Robert Baden-Powell !
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce personnage, c’est l’occasion d’aller en apprendre un peu plus sur lui 🙂

En suivant la rivière qui coule maintenant vers le sud, la vallée s’élargit progressivement, mais de belles montagnes sont toujours visibles de part et d’autre.

En fin de journée, les options de bivouac étant toujours peu disponibles, je me retrouve encore une fois dans un camping, cette fois coincé entre la route et la voie ferrée ! Et pour ne rien arranger, avec le retour de la chaleur, les moustiques, que j’avais laissés en Suède, sont eux aussi de retour !
Mais ce n’est pas ça qui devrait m’empêcher de dormir après cette belle journée.