Il pleut, il pleut, bergère !
Avant de commencer, un petit message informatif :
Après Audrey qui est venue jusqu’en Suède pour faire une partie du trajet à vélo à mes côtés, Alban, un autre ami cycliste, de Grenoble cette fois, étudie la possibilité de venir me rejoindre pour quelques jours. Ce serait dans le nord de l’Italie, vers Mantova, où j’envisage d’être aux alentours du 15 septembre.
Alors s’il y en a parmi vous qui veulent enfourcher leur bicyclette pour se joindre à nous, n’hésitez pas à vous manifester, soit en commentaire du blog, soit par e-mail, SMS, facebook, whatsapp, pigeon voyageur, etc. Mais ne tardez pas trop pour qu’on puisse s’organiser facilement ! 🙂
Mais revenons à nos moutons…
Il semblerait que la sécheresse estivale se soit arrêtée à la frontière allemande. En effet, après les averses de fin de journée hier, il a encore bien plu pendant la nuit, et je me réveille sous un beau déluge.
Je prends donc mon petit déjeuner sous la tente, en attendant que ça se calme. Et ça se calme effectivement ! Le temps que je finisse mes tartines, le soleil apparaît peu à peu à travers les arbres. Et si des gouttes tombent depuis les arbres encore mouillés, je peux quand même remballer mes affaires au sec (sauf la tente…).
Je redescends de mon lieu de bivouac pour retrouver la Labe (le nom tchèque de l’Elbe) à Děčín, où je fais un petit tour rapide dans la ville.
Je passe ensuite à Ústí nad Labem, où je fais là aussi un petit crochet pour aller voir l’église. La particularité de ce bâtiment est d’avoir été ébranlé par un bombardement en 1945, ce qui a eu pour effet de faire pencher le clocher, qui est toujours ainsi actuellement.
À midi, voyant les nuages noirs qui s’amoncellent dans le ciel, je réussis à trouver une table de pique-nique abritée, ce qui me permet de manger au sec pendant que l’orage passe.
En reprenant la route, je découvre que les tchèques n’ont pas froid aux yeux en ce qui concerne les itinéraires vélo !
Heureusement, c’est dans le sens de la descente pour moi, et uniquement sur une dizaine de mètres.
Je continue ensuite jusqu’à Litoměřice, où le centre ville est là aussi très joli.
En repartant, l’itinéraire traverse la Labe pour aller faire un crochet par Terezín. C’est une ville garnison qui est entourée de remparts.
Mais c’est aussi un lieu qui a été utilisé comme camp de transit et comme ghetto par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Toujours un peu ébranlé par ces découvertes inattendues le long du chemin, je continue à avancer malgré tout sur la route, en mettant et en enlevant mes vêtements de pluie au gré des averses.
En fin d’après-midi, je passe par Roudnice nad Labem, où le soleil fait une brève apparition.
Mais alors que je commence à chercher un lieu pour planter ma tente, je vois à nouveau de grands nuages sombres prendre place dans le ciel, et j’ai tout juste le temps de m’abriter sous un arrêt de bus avant que de grosses averses ne viennent à nouveau s’abattre autour de moi.
Une fois que l’orage est passé, je remonte en selle pour quelques centaines de mètres. Je pensais arriver au bord d’un lac, mais c’est finalement une carrière de sable que je trouve devant moi. Je trouve cependant un emplacement pour m’installer dans la forêt à côté, et je peux planter ma tente avant qu’il ne pleuve à nouveau. Je prends donc le repas à l’intérieur, en espérant que ça se calme pour la nuit.
Max elevation: 251 m
Min elevation: 124 m
Total climbing: 581 m
Total descent: -666 m
A Terezin (à l’époque Theresienstadt https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/theresienstadt) fut interprété en 43-44 l’opéra pour enfant Brundibár, composé par Hans Krása (https://fr.wikipedia.org/wiki/Brundib%C3%A1r).
Bon courage pour les pentes et les gouttes !
Coucou, on pourrait peut être te rejoindre de la gare de Grenoble à la Crocoloc si ce n’est pas un jour d’école que tu arrives ? Pauline a un nouveau vélo avec vitesses …
Sinon, c’est quand même un comble que le temps soit moins beau au fur et à mesure que tu descends. Si ça continue, tu vas trouver de la neige à Malte !
Une pente à 25 % tu aurais pu nous faire croire à un col !
Cool qu’Alban te rejoigne, vous allez bien vous marrer.
De mon côté ce ne sera pas possible mi-septembre. J’ai un projet mais sans le vélo… Mais ça m’aurait bien plu !
Bien vu Sabine ! dimanche, il a neigé dans les Dolomites à 1000 m d’altitude ! Ca devrait avoir fondu quand tu y arriveras… mais peut-être que ça encourage l’hypothèse du tunnel…