Ahoj!

Je reprends la route ce matin en quittant Dresde. J’ai beaucoup aimé l’ambiance très apaisée que j’y ai trouvée, en tous cas dans le centre-ville que j’ai visité.
Le soleil tape déjà bien fort, et la journée s’annonce bien chaude !

L’itinéraire est toujours fidèle à l’Elbe, que je remonte en suivant les méandres. Plusieurs petits villages ponctuent ma progression le long de la rivière.

Puis, petit à petit, la grande plaine dans laquelle s’écoulait l’Elbe prend du relief, et de part et d’autre du cours d’eau des petites collines apparaissent.

En progressant encore, les collines se parent un peu plus loin de falaises qui grimpent vers le ciel.

Pour éviter des dénivelés trop importants, la piste cyclable se retrouve alors coincée entre la rivière d’un côté et la voie ferrée de l’autre.

Je continue à avancer jusqu’à Bad Schandau. C’est ici que se trouve le centre d’information du Parc National de la Suisse Saxonne. Dans ce parc se trouvent de nombreuses falaises de grès apparemment très belles. Mais n’ayant que moyennement envie de monter avec mon vélo chargé, et n’étant pas équipé pour la randonnée pédestre, je décide finalement de poursuivre mon chemin, et d’observer les falaises depuis le bord de l’eau.
Le ciel chargé n’incite pas non plus à s’attarder dans la région lorsqu’il envoie quelques averses, à peine rafraîchissantes.

En suivant toujours l’Elbe, j’arrive finalement à la frontière tchèque, qui marque déjà la fin de mon passage en Allemagne. Le panneau est apparemment un peu obsolète, puisqu’il indique « Republika Československá ».

Mais le panneau indicateur juste derrière est lui par contre bien à jour, puisque sur celui-ci, la route EuroVelo 7 est bien affichée !

J’ai d’ailleurs l’impression que l’itinéraire devrait être encore plus facile à suivre que dans les pays précédents, puisque le n°7 semble être présent sur tous les panneaux le long de la route, et non pas uniquement sur certains de temps en temps, comme c’était le cas au Danemark par exemple.

J’avance donc en direction de Děčín, en commençant à chercher un lieu de bivouac pour passer la nuit. Mais comme il y a d’un côté l’Elbe, et de l’autre la voie ferrée puis directement derrière la forte pente de la colline, il n’y a aucun endroit propice dans cette zone.
Mais juste avant d’arriver dans la ville, je trouve une petite route qui me permet de monter dans la colline. Le temps de laisser passer une averse, et je peux reprendre mon ascension. Sur la route, les personnes que je croise me regardent interloquées, se demandant sûrement pourquoi je grimpe cette pente bien raide sous la pluie, avec un vélo si chargé !

Finalement, après quelques centaines de mètres, en prenant un tout petit chemin à peine visible depuis la route, je rejoins un petit étang, au bord duquel j’ai tout juste la place de planter ma tente. L’eau n’est pas très claire, mais je suis quand même content de pouvoir me rincer après cette chaude journée.
La nuit tombe assez rapidement, et pendant que je suis en train de manger, je peux entendre, mais sans les voir, les animaux qui sont présents dans la forêt.