Le long de l’Elbe
Après une bonne nuit au camping, je me réveille sous un beau soleil. Mais assez vite, il se retrouve voilé par les nuages, bien poussés par le vent d’ouest. Heureusement je vais vers le sud-est, donc il devrait être plutôt favorable aujourd’hui.
Au bout de quelques kilomètres, l’itinéraire traverse l’Elbe. Je n’y avais pas prêté attention sur la carte, mais il n’y a pas de pont pour traverser la rivière. C’est en fait un petit bac qui se charge de mener les voyageurs sur l’autre rive.
Au fil de la journée, je vois plusieurs de ces bacs en remontant l’Elbe, et je constate qu’il y a finalement très peu de ponts qui l’enjambent.
L’itinéraire suit plus ou moins les méandres de la rivière, et selon les zigzags de la route, je me retrouve soit avec le vent de face assez fort, soit au contraire avec un bon coup de boost pour avancer à toute allure sans forcer.
Dans l’après-midi, je passe à Torgau, et c’est là que j’aperçois une référence à la route EuroVelo 7, pour la première fois depuis que je suis en Allemagne.
Par contre, l’Elberadweg (piste cyclable de l’Elbe), que je suis depuis Lutherstadt Wittenberg, est bien indiqué tout le long de la route, donc je peux facilement me diriger en suivant les panneaux.
En circulant dans la ville, je peux constater que le château qui la surplombe est massif et imposant !
Un peu plus loin, la trace GPS que j’avais téléchargée et le tracé de l’Elberadweg se séparent. L’un part sur la rive droite alors que l’autre reste sur la rive gauche.
Je décide de continuer à suivre les panneaux, je me dis que ça doit mieux correspondre à un itinéraire prévu pour les vélos. Il y a cependant à plusieurs reprises des travaux avec des panneaux indiquant une interdiction de circuler. Mais comme aucun itinéraire alternatif n’est proposé, et qu’il y a de la place pour passer malgré tout, je m’engage sans rencontrer de problème.
En circulant à travers les petits villages et les grandes exploitations agricoles, je continue ma découverte de la faune, locale et moins locale !
Comme il ne reste plus vraiment d’espace sauvage dans cette grande plaine, je ne trouve pas d’endroit pour pouvoir bivouaquer, et je décide donc une nouvelle fois d’aller au camping.
Et pour terminer cette journée, maintenant que les vacances de L’avertY sont terminées, voici donc la nouvelle interview, réalisée depuis Berlin.
Max elevation: 119 m
Min elevation: 69 m
Total climbing: 302 m
Total descent: -264 m
Géniale cette autruche ! Ça me rappelle un roman allemand que j’adore (j’avais travaillé sur la publication de sa traduction lors de mon stage chez Actes Sud et je l’ai ensuite intégré au corpus de mon mémoire de master 2) : Der Hals der Giraffe, de Judith Schalansky (traduit sous le titre L’Inconstance de l’espèce). Il y a bel et bien des autruches dans le roman (et une sur la couverture de la VF !) qui parle avec beaucoup de cynisme des difficultés sociales et économiques de l’ex-Allemagne de l’Est.
Voilà pour le conseil lecture (avis aux amateurs et amatrices !)
Je reviens d’une rando de 4 jours en Belledonne et je me réjouis de rattraper mon retard sur ce blog !
Grosses bises