Les multiples facettes de Copenhague
La nuit dans l’abri a été bien agréable, même s’il y a beaucoup de passage sur les chemins à proximité.
Nous retournons sur l’itinéraire cyclable le long de la mer, et nous croisons plusieurs fois la cycliste néerlandaise rencontrée hier.
Puis l’itinéraire s’éloigne légèrement de la côte, pour passer dans des petites forêts le long d’une voie ferrée, ce qui nous permet de profiter d’un peu d’ombre alors que le soleil tape déjà bien fort.
Un peu avant midi, nous arrivons dans la banlieue de Copenhague, et nous passons devant l’ambassade du Bangladesh. Moment d’émotion pour Audrey, qui a passé un an et demi dans ce pays il y a quelques années.
Puis un peu plus loin, c’est à mon tour d’être surpris par une enseigne de sushis fort bien nommée.
Nous arrivons donc dans la capitale du Danemark pour midi, et passons voir l’emblème de la ville, la fameuse petite sirène.
Mais l’endroit étant envahi de touristes qui défilent en sortant des bus, nous ne nous attardons pas et partons en direction de Christiania.
Il s’agit d’une enclave autogérée située dans Copenhague, mais où l’on a l’impression d’être transporté dans un autre monde.
En entrant dans ce quartier où les voitures sont interdites, nous découvrons une multitude de bâtiments très colorés, et une grande diversité de personnes qui se retrouvent ici dans une ambiance très apaisée.
Nous profitons au passage d’un bon repas dans un restaurant végétarien.
Lorsque nous quittons ce lieu, qui a été pour nous deux une belle découverte, le retour à la civilisation est un peu abrupt.
L’agitation de la capitale, le bruit des voitures, ou encore le stress des personnes autour de nous contrastent fortement avec ce que nous venons de découvrir.
Et après avoir circulé sur de nombreuses petites routes ces derniers jours, nous devons nous adapter au rythme des cyclistes copenhaguais.
Ils sont tellement nombreux, que des bouchons se créent aux feux rouges, et qu’il faut parfois attendre que le feu soit passé deux fois au vert pour pouvoir continuer.
Et sur les pistes cyclables, nous avons intérêt à bien rester à droite pour pouvoir laisser les plus pressés nous doubler.
Une fois que nous nous éloignons de la ville, nous retrouvons le bord de mer, bien plus agréable pour pédaler tranquillement.
Puis l’itinéraire s’enfonce légèrement dans les terres, où nous nous retrouvons bien plus isolés sur les routes.
Nous souhaitions nous rendre dans un camping ce soir, mais le soleil déclinant en fin de journée, et la fatigue grandissant à l’idée des 30 kilomètres restants pour y arriver, nous nous mettons finalement en quête d’un nouveau « free shelter » pour la nuit. Celui que nous avons repéré est bien moins facile à trouver que la veille, et une fois que nous y parvenons, l’endroit est assez sombre et peu accueillant. Nous décidons alors d’aller bivouaquer un peu plus loin.
Après s’être lavés dans un lac à proximité, puis avoir mangé sous la tente pour éviter tous les moustiques qui se font un régal de nous piquer, il est enfin temps d’aller se coucher pour récupérer de cette journée bien remplie !
Max elevation: 57 m
Min elevation: 1 m
Total climbing: 346 m
Total descent: -345 m
De passage à la maison pendant notre cure pour arroser le jardin, pas de pluie ici,… je profite de lire le blog de votre parcours depuis le 4 août. Vous faites un beau tandem en nous faisans vivre au jour le jour votre aventure avec des regards différents.
De passage à la maison pendant notre cure pour arroser le jardin..ici pas de pluie..j’en profite pour lire le blog de vos aventures. vous faites un beau tandem et merci de nous faire vivre avec des regards différents et de très belles photos de votre parcours avec des problèmes de mécanique en moins
Salut Olivier,
Sylvain, ton ancien coloc de Grenoble m’a fait part de ton projet, c’est super !!!!! On s’était rencontrés à Grenoble quand j’étais venue le voir en stop en février. Je prévoyais à ce moment-là de faire un tour du monde en stop après avoir passé 2 ans à la Réunion. Finalement, j’ai testé le vélo en itinérance pendant 1 mois pour aller en Corse et j’ai changé d’avis. Ce tour du monde se fera à vélo, le départ est prévu courant du mois de septembre.
C’est génial de te lire et voir ta progression, j’admire ton assiduité à alimenter ce blog !
Bonne route et merci de partager ta belle aventure 🙂
Salut Agnès,
Merci pour ton message !
C’est top que tu te sois décidée pour le vélo !
Profite un max de ton voyage, et s’il y a un moyen de suivre ta progression, je veux bien que tu me tiennes au courant 🙂