Un peu d’eau

Un peu d’eau

21/07/2018 4 Par Olivier

Le ciel est resté bien gris aujourd’hui, et ce matin j’ai même eu le droit à quelques gouttes, qui m’ont incité à replier rapidement ma tente, et m’ont accompagné pour le départ.
Mais ça n’a pas duré, et j’ai pu continuer au sec.

Je traverse la ville d’Örnsköldsvik, envahie de camping-cars et de caravanes sur tous les parkings, en raison d’une compétition de course d’orientation qui rassemble des milliers de personnes tout le week-end.

Au passage, je peux ajouter ma contribution au compteur de cyclistes de la ville. Une incitation à développer la pratique ?

Juste avant midi, en sortant du supermarché où je me suis ravitaillé, à Bjästa, je rencontre Éric, un français qui s’est installé ici il y a 6 ans avec Sandra, sa compagne suédoise.
Il m’invite à venir boire un verre chez lui, et on passe un bon moment à discuter, c’était une belle rencontre !

Je reprends ma route, en parcourant à nouveau de longues portions en graviers, un peu plus vallonnées que les jours précédents.
Je passe aussi à proximité d’une station de ski, qui donne quasiment sur la mer.

Difficile d’imaginer qu’il a fait -30°C cet hiver alors qu’il fait plus de 30°C cet été !

Plus loin, lorsque je rejoins enfin la route goudronnée, c’est pour me retrouver à nouveau sur l’E4, seul point de passage carrossable entre une colline et la mer. Je n’ai donc pas le choix de l’emprunter.
Une piste cyclable est en construction sur ce tronçon, mais la fin des travaux est prévue pour décembre 2018. Je suis en avance !
Heureusement, sur la majeure partie des 11 kilomètres, il y a une bande sur le côté sur laquelle je peux rouler sans être trop près des voitures. Et comme c’est en travaux, la vitesse est limitée à 70 km/h, ce qui est globalement bien respecté.

Sur cette portion de route, il y a un camping que j’avais repéré comme point d’étape possible, mais comme il n’est que 15h30, et que le camping est juste au bord de la grande route, je décide de continuer. Le prochain camping est à 50 kilomètres !

Je retrouve ensuite des petites routes de campagne, bien plus agréables pour rouler, mais aussi pour observer la faune locale.
Après un renard qui a traversé devant moi ce matin, c’est cette fois un couple de grues qui est juste à côté d’une famille de chevreuils dans un champ.

Sur la fin de la journée, je retrouve encore une nouvelle fois l’E4, cette fois pour emprunter le pont de la Haute Côte, qui surplombe l’embouchure d’une rivière. La circulation se fait ici à 2×2 voies, mais comme il y a peu de voitures, celles-ci me dépassent en prenant bien soin de passer dans la deuxième voie.

Depuis le pont, j’aperçois des panaches de fumée vers le sud, signe que les incendies de forêt ne sont pas loin.
En quittant le pont, j’ai droit à une grosse averse, et même si elle n’a pas dû avoir d’effet significatif sur le feu, elle suffit à me tremper sur les 10 minutes qu’il me reste avant d’arriver au camping.
Heureusement, le temps de passer à la réception, et la pluie s’est déjà arrêtée. Je peux donc monter ma tente au sec.

La météo annonce encore de la pluie cette nuit et demain matin, ce qui est une bonne nouvelle sur le front des incendies, un peu moins pour moi, mais je verrai demain ce que je prévois comme itinéraire en fonction.


Total distance: 112.59 km
Max elevation: 236 m
Min elevation: 1 m
Total climbing: 1324 m
Total descent: -1312 m